Depuis près de 60 ans, notre magasin de détail Mary Maxim, rattaché à nos bureaux américains de Port Huron, Michigan, est connu pour nos sacs roses emblématiques ; si vous voyiez des gens avec ces sacs, vous SAVEZ où ils faisaient leurs courses. Lorsque nous avons ouvert un nouveau magasin à London, en Ontario, nous avons commencé à réfléchir à une pièce unique que nous pourrions présenter et qui rendrait hommage à notre riche histoire. Heureusement, nous n’avons pas dû chercher plus loin que notre propre cour pour trouver la personne capable de réaliser cela. Matthew Richmond, également originaire de Port Huron, crée des robes haute couture à partir de matériaux inhabituels, tels que le papier et le plastique, que l'on peut voir dans tout le sud-est du Michigan. Matt appelle ses œuvres The Paper Dress Code. Nous savions que nous devions confectionner une robe à partir de nos sacs, et Matthew s'est mis au travail pour créer une pièce unique pour nous. Une fois que notre vice-président Brian Harris a vu la pièce finie, il a su que nous devions d'abord lancer la robe dans notre magasin de Port Huron, Michigan, compte tenu de l'histoire ici et du fait que Port Huron est la ville natale de Matthew. Les clientes sont tombées amoureuses de la robe et nous avons été présentés avec Matthew dans le journal local.
Les robes et robes de Matthew peuvent être vues partout dans le Michigan au Motor City Casino (Detroit), au Douglas J Aveda Institute (Royal Oak), à la Gallery U (Royal Oak), au Main Event Center de la Lawrence Tec University (Southfield) et ce n'est que le début. . Le Paper Dress Code a également été présenté sur plusieurs chaînes d'information locales, parmi lesquelles Fox 2 News , WDIV Channel 4, WXYN Channel 7 News et les informations nationales sur CNN.
Nous avons eu l'occasion de parler avec Matthew de son expérience avec nous et de ses projets depuis le lancement de The Paper Dress Code .
MMB : Pouvez-vous nous parler un peu du Paper Dress Code ? Comment cela a-t-il commencé?
MR : Le Paper Dress Code a officiellement commencé vers 2012, cependant, je créais des robes en papier depuis 2006, ce qui marquerait pour moi mon 10e anniversaire cette année. C’est en 2012 que j’ai inventé The Paper Dress Code pour le nom légal de mon entreprise.
Lorsque j'ai quitté Port Huron pour la première fois pour m'installer dans mon premier appartement à Ann Arbor, j'ai pris des objets de la maison de mes parents que j'avais l'habitude de décorer et l'un de ces objets était un buste. Il est resté dans le coin de mon appartement pendant environ un an jusqu'au jour où je m'ennuyais, j'ai pensé que je pourrais faire une robe dessus. De plus, je n'ai jamais suivi de cours, de formation ou d'éducation sur la façon de concevoir ou de fabriquer une robe. Mais, pour une raison quelconque, j'ai pensé que je pouvais le faire, alors j'ai pris du papier d'emballage et du papier de soie et j'ai commencé à draper le buste et à créer ma première robe.
MMB : Vous avez conçu une robe en utilisant les sacs roses emblématiques de notre magasin, qu'en pensez-vous ? Quelles pensées vous sont venues à l’esprit lorsque vous l’avez conçu ?
MR : Je me sens bien à ce sujet ! Les sacs roses emblématiques sont un incontournable classique chez Mary Maxim. Et j'ai pensé que la robe devait être classique, alors j'ai opté pour une sorte de retour aux années 1950.
MMB : Votre mère/grand-mère/tantes/sœurs fréquentaient-elles notre magasin lorsque vous grandissiez ?
MR : Oui à tout ce qui précède, y compris les amis. Je me souviens aussi d’avoir grandi avec les sacs roses emblématiques. Je me souviens que ma mère les réutilisait et les utilisait pour le stockage.
MMB : Que représente pour vous Marie Maxime ?
MR : Cela signifie un endroit idéal pour trouver ce dont vous avez besoin pour tricoter, bricoler, coudre et créer de l'art.
MMB : En plus de concevoir des robes couture en papier, quels autres métiers pratiquez-vous ?
MR : Ces derniers temps, je n'ai pas beaucoup de temps libre à part concevoir et créer les robes.
MMB : Si vous pouviez avoir une capacité d'artisanat que vous n'avez pas actuellement, quelle serait-elle ?
MR : Tricoter et coudre ! Je construis avec du ruban adhésif et de la colle et ma prochaine aventure est de coudre !
MMB : Quels sont vos espoirs et vos rêves pour Paper Dress Code ?
MR : Eh bien, j’espère créer à temps plein et réussir en le faisant. J'ai des périodes plus chargées dans l'année et je suis un one man show, donc c'est beaucoup de travail pour tout faire.--
MMB : Qui avez-vous rencontré et qui avez-vous habillé depuis le lancement de « PDC » ?
MR : Depuis le lancement de PDC, j'ai eu de merveilleuses opportunités et rencontré des gens intéressants en cours de route... J'ai eu la chance de travailler avec Cindy Crawford, Nigel Barker et récemment Jennifer Hudson. J'ai habillé plusieurs des gagnantes du concours Miss Michigan, des journalistes de NBC Local 4 et certains mannequins actuels et prometteurs, dont Abby Bass, qui a défilé à New York, Paris, Londres et lors de la fashion week de Milan pour Burberry, Roberto. Cavalli et de nombreux autres grands designers.
MMB : Quand je vois vos robes, je pense à toutes ces autres matières que j'aimerais voir transformées en robes. Quels sont les matériaux que vous avez utilisés et quels matériaux espérez-vous utiliser ?
MR : J'ai non seulement utilisé du papier et du plastique, mais aussi du ruban VHS, des plantes, des fleurs, des arbres, de la toile de jute, du papier bulle, des filtres à café, des intérieurs de voiture en cuir et bien plus encore dont je ne me souviens pas pour le moment. Je recherche de nouveaux matériaux uniques avec lesquels travailler et Mylar en fait partie. J'adorerais travailler avec différentes couleurs de Mylar et voir ce que je peux créer.
MMB : Quels matériaux avez-vous utilisés qui se sont révélés ternes ? Quel matériau n'a tout simplement pas « fonctionné » ?
M. : Étonnamment, du ruban adhésif. Je sais que l'entreprise organise un concours national pour créer des robes de bal à partir de leur ruban adhésif. Et il y a de nombreuses années, on m'a demandé de créer une robe de bal pour quelqu'un, pas pour un concours. Et c'était un grand défi pour moi, simplement parce que l'adhésif est si collant qu'une fois qu'il colle à quelque chose, il ne bouge vraiment plus.
MMB : Vous avez grandi dans une petite région et vivez désormais dans une grande région métropolitaine. Dans quels autres endroits aimeriez-vous vivre ?
MR : Ce n’est pas pour paraître cliché mais je ❤️ NY ! J'essaie de venir aussi souvent que possible, mais je comprends aussi que c'est un endroit cher où résider. J'y vivrai à un moment donné. Même si c'est pour seulement un an.
MMB : Souhaitez-vous que le « Paper Dress Code » soit répandu dans le monde entier ?
M. : Oui, bien sûr ! Mes robes sont désormais expédiées dans tout le pays. Chicago, Las Vegas, l'Arkansas et San Francisco ne sont que quelques-uns des endroits.
De plus, Mary Maxim a contribué à faire de moi une designer internationale en m'emmenant à London, en Ontario.
MMB : Avez-vous fait des chaussures ?
M. : Pas de chaussures, mdr...
Je crée généralement uniquement des vêtements. Cependant, j'ai réalisé quelques vêtements et accessoires pour hommes.
MMB : Pensez-vous que vous pourriez un jour créer des vêtements avec du tissu ?
M. : Oui ! C'est mon objectif.
MMB : Qu’est-ce qui vous inspire ?
MR : Vêtements de cérémonie classiques.
MMB : Côté design, qui a été votre inspiration ?
MR : J’aime vraiment les designers du passé. Edith Head qui a créé les plus belles robes que porteraient toutes les grandes actrices hollywoodiennes comme Elizabeth Taylor à Jane Fonda. Elle était connue dans les années 40. Je suis fan du glamour hollywoodien moderne et ancien du milieu du siècle.
MMB : Si vous deviez choisir 3 designers avec qui travailler, qui seraient-ils ?
M:
Édith Tête
Bob Mackie
Jérémie Scott
MMB : Quelles autres pitreries en matière de design suscitent votre intérêt ?
M:
Ce qui, à mon avis, serait unique, c'est de ramener la mode papier dans la production de masse. Il a été produit en série en 1967 et a connu un énorme succès pendant quelques années. Des entreprises comme Hallmark et Scott Paper n’ont lancé cette mode que par accident ! C’était l’ère des serviettes en papier et des assiettes en papier jetables, créant une nouvelle chose en matière de produits jetables et les vêtements en faisaient partie. Seulement pour durer quelques années.
Peut-être que le Paper Dress Code ramènera la mode papier aux masses !!?
Pour voir plus de créations étonnantes de Matt, consultez son site Web www.thepaperdresscode.com
Si vous souhaitez voir et entendre davantage Matthew Richmond, vous pouvez regarder sa conférence TEDx ici :
https://www.youtube.com/watch?v=J8PTLusfdVc
